Se reconnecter à notre alimentation.

Biologique - locale - de saison

Bienvenue au Domaine du Coq à l’Âne.

  • On partage ce grand désir de bâtir une communauté autour de la ferme et d’ainsi assurer la pérennité de la vocation de cette terre que nous habitons. On réalise que c’est une communauté d’autant plus forte qui se forme autour du projet de la ferme - abonné.e, bénévole, famille, ami.e, collègue… Un beau gros melting pot de gens qui s’engagent envers leurs valeurs, qui se rapprochent de ce qui les habitent en dedans et qui donnent vie à notre travail.

  • À la ferme, on est colocs avec la faune et la flore. Et c’est quoi, les règles d’une bonne colocation? L’écoute, la compréhension et la patience. C’est ce qu’on s’efforce d’appliquer dans notre quotidien, dans notre agriculture. Comme ça, on a beau avoir des chevreuils qui grignotent nos légumes… on a aussi des hirondelles qui mangent nos insectes nuisibles!

  • On tente d’être le plus autonome possible afin de réellement savoir ce qu’on utilise dans nos champs et dans nos serres. C’est notamment pour ça qu’on utilise notre propre fumier plutôt que du commercial, qui provient d’élevages à grande échelle, là où le bien-être animal est trop souvent négligé. Et comme l’union fait la force, lorsque l’autonomie est plus difficile à atteindre sur certains intrants, on s’assure de créer une relation avec les producteurs.rices afin de comprendre les valeurs derrière le produit!

  • À la ferme, on pense que de se diversifier, c’est la clé! C’est pour ça qu’on cultive plus de 40 variétés de légumes, qu’on a un verger, une bleuetière et plusieurs arbres fruitiers, qu’on a des poules, des animaux de ferme et qu’on fait également de la cuisine. Ça nous permet de rester motivés.es, dynamiques et engagés.es dans notre milieu. Puis, surtout, on fait tout ça en sachant que c’est bénéfique pour notre écosystème lorsqu’on compare à la monoculture!

  • Si on veut une agriculture pérenne, on se doit de voir plus loin que les individus qui la pratique. À la ferme, on prépare donc les fondations pour les années futures, pour assurer une cohérence dans nos actions. Le but? Que la terre devienne une fiducie à utilité sociale agricole sous des barêmes stricts concernant les façons de cultiver, puis de faire de l’entreprise une coopérative active et rassembleuse.

  • Rien n’est plus motivant que de partager notre passion. On se rend donc dans des écoles pour semer une graine dès le primaire, en plus de proposer des ateliers sur mesure. Puis, comme on adore recevoir, on ouvre régulièrement les portes de la ferme, sous forme de divers évènements, afin de vulgariser notre métier et notre réalité agricole avec tout le bonheur du monde!

Des choix réfléchis

À la ferme, on fait plus qu’avoir une certification biologique.

On s’engage à faire du territoire qu’on habite un lieu où notre écosystème est protégé - même si c’est souvent synonyme de prendre plus de temps, plus d’argent et plus de gens pour y arriver. Parce qu’ici, on voit la ferme et son écosystème comme un tout, comme une entité pérenne qui a une mission bien plus grande que ce qu’on peut faire à 2.

Tu aimerais avoir des tomates et des concombres dans ton panier de janvier? Pas avec nous! C’est un non-sens pour nous de dépenser énormément de ressources (chauffer une serre à 30 alors qu’il fait -40 dehors, ça demande beaucoup d’énergie!!) alors qu’on peut produire des légumes remplis de nutriments, délicieux et parfaitement adaptés à une serre froide ou minimalement chauffée.

Manger local et de saison, c’est savoir adapter son alimentation à ce qui est logique de faire pousser ou de conserver durant nos longs hivers!